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219. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Pénètre-toi des feux de la grâce invincible.

220. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Je conviens encore que l’Auteur d’un Drame sachant que ce n’est pas dans sa Pièce seule qu’est la source du plaisir qu’on va chercher au Spectacle, il peut légitimement compter sur le jeu des Acteurs & les grâces des Actrices ; supposer que sa Pièce tirera son principal agrément & sa plus grande force, de la bouche qui doit la débiter : mais, par cette raison même, c’est à lui, s’il prétend au mérite solide d’être un Citoyen utile, estimable, à ne fournir au Comédien qu’un jeu décent ; à ne rien mettre dans la bouche des Actrices qui puisse par elles se changer en poison pour les Spectateurs.

221. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Dites de grâce, pensiez-vous que le dernier jour fût arrivé ?

222. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Louis par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, A notre amé et féal Conseiller Ordinaire en notre Conseil d’Etat, le sieur De la Reynie, Lieutenant Général de Police de notre bonne Ville de Paris, Salut.

223. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

le beau geste, le bel accent, la noble démarche, l’élégance de la parure, les grâces de la danse et du chant, la légèreté du dialogue, etc. frivoles avantages, mérite unique de ses amateurs, qui ne forment à l’Etat, ni le Magistrat, ni le militaire, ni le commerçant, ni l’artisan, ni père, ni fils, ni mari, ni épouse, ni citoyens, qui au contraire nuisent à tous les états et à toutes les professions, lorsqu’on les affecte ou recherche trop.

224. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Sera-t-il agréable à Dieu, cet Acteur efféminé, sans cesse occupé à se raser et à se farder, pour se donner des grâces, comme Iris et Bacchus, cet athlète qui se laisse souffleter, comme si pour se jouer du précepte du Seigneur, le démon ordonnait de tendre la joue à celui qui nous frappe ?

225. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Rien n’a manqué à Ménandre : Eupolis, Cratinus, et Aristophane sont élégants, et ont belle grâce : les Latins ont eu pareillement leur louange.

226. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

6 » Grâces immortelles soient donc rendues au Héros français, qui, bravant les clameurs d’une fausse philosophie, a détruit l’abomination dans le lieu saint ; qui, pour me servir des propres expressions d’un panégyriste fameux, qui, « à l’exemple de l’illustre et vaillant Macchabée, et comme le moindre des Israélites, est venu réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire » ;7 qui, enfin, a ramené dans le port le vaisseau de l’église de France, que dix ans d’orages et de tempêtes avaient retenu sur des mers étrangères. […] DU THEATRE Sans doute, il est bien loin ce temps où la simplicité des mœurs antiques attachait scrupuleusement tous les Français aux maximes d’une religion austère ; ce temps heureux où les liens du sang et de l’amitié étaient assez puissants pour les retenir presque tous au sein d’une famille vertueuse et paisible ; ce temps où le bonheur domestique ne forçait point à se répandre au-dehors, pour y goûter le repos, et chercher des jouissances factices ou dangereuses ; ce temps enfin dont l’illustre rival d’Horace entendait parler, lorsqu’il disait : « Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré, Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. » Grâces à la fureur qui nous possède aujourd’hui pour ce genre d’amusement, bientôt nous égalerons Athènes en frivolité. […] C’est une consolation bien douce à son âme sensible de rappeler à la sainteté de ses engagements, un époux chagrin ou bizarre, que n’avaient pu désarmer les grâces d’un sexe dont la douceur et la beauté sont si souvent le moindre apanage. […] Grâces au puissant génie qui maintenant préside à la Franceat, nous avons échappé aux fureurs d’une guerre étrangère et civile.

227. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Grâce au Ciel, nous sommes loin d’un terme si funeste. […] A cela près, tout ce qui les distingue d’elles, c’est que la Nature leur en ayant refusé les grâces, ils y substituent des ridicules. […] En quoi Dieu est-il offensé par un exercice agréable, salutaire, propre à la vivacité des jeunes gens, qui consiste à se présenter l’un à l’autre avec grâce et bienséance, et auquel le spectateur impose une gravité dont on n’oserait sortir un instant ? […] Grâce au Ciel voici la dernière : je suis à la fin de cet écrit. […] Elles peuvent réussir aux petits ouvrages qui ne demandent que de la légèreté d’esprit, du goût, de la grâce, quelquefois même de la philosophie et du raisonnement.

228. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

Et des grâces naissantes… Elle cueillait des fleurs sur le bord d’un ruisseau… Ses charmes, ses attraits se répètent dans l’eau… Ses vêtemens légers… ses tresses voltigeantes… Lahire.

229. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

Par la bulle de Martin V, Ad evitanda scandala, dans le concile de Constance, et par la jurisprudence moderne du royaume, il faut, pour être obligé de refuser la communion à un excommunié, une dénonciation publique et personnelle, je dis, jurisprudence moderne, car l’Eglise de France n’accepta pas en entier la grâce que le concile de Constance avait faite aux excommuniés, mais conserva une partie de la discipline précédente ; elle voulut qu’on continuât à éviter les excommuniés, même sans dénonciation, toutes les fois que l’excommunication serait si notoire qu’on ne pût trouver aucun prétexte, aucune chicane, pour en éluder l’effet, « ut nulla possit tergiversatione celari, aut juris remedio suffragari ».

230. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Corneille m’attaque en Soldat ou en Capitaine, il verra que je sais me défendre de bonne grâce. » Corneille, qui n’était brave qu’en vers, répond moins en Héros qu’en Poète, et au lieu de tenir les discours qu’il met dans la bouche de Rodrigue et des autres braves de sa pièce, il lui dit modestement : « Je ne doute ni de votre noblesse ni de votre vaillance, mais il n’est pas question de savoir de combien vous êtes plus noble et plus vaillant que moi, pour juger si le Cid vaut mieux que vos pièces ; je ne suis point homme d’éclaircissement, vous êtes en sûreté de ce côté-là, etc. » Le Cardinal triomphait de cette guerre littéraire, dont il était le secret mobile ; il animait les combattants, et se déclarait pour Scudery contre Corneille.

231. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

L’Actrice est dédommagée chez l’Actionnaire, qui la régale magnifiquement : l’Acteur y va quelquefois ramasser les bribes, mais il prend sa revanche sur les grâces de l’Actrice.

232. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Grâce à vos soins, son âme endurcie ne sera capable d’aucune affection morale ; mais les animaux les plus stupides ont des sens, votre fils en aura comme eux, et comme eux il en sera l’esclave. […] Pour moi qui, dans les familles, n’ai guère vu que des filles bien nées, et les grâces de l’innocence unies à celles de la jeunesse, je crois que c’est remplir l’intention de la nature, et celle de la société, que d’attirer sur ces chastes objets les vœux innocents des hommes de leur état, et de leur âge : je crois que leur inspirer une estime, une confiance mutuelle, c’est les disposer à se rendre heureux : je crois, en un mot, qu’attendrir un sexe pour l’autre, c’est tirer l’homme de la classe des bêtes, et cacher la honte de l’amour physique sous l’honnêteté de l’amour moral. […] Or les actrices sont mises à peu près comme on l’est dans le monde : elles se montrent avec cette bonne grâce que M.

233. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Elles se dissipent, perdent la pudeur, flattent leur vanité, & prennent les miseres de la passion pour la mesure de leurs grâces, s’aguerrissent avec le vice, se perdent en perdant les autres.

234. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Que sera-ce des Acteurs, qui par la voix, le geste, les grâces, la figure, la vive expression des passions, s’efforcent de l’emporter sur l’Auteur même, enfin des Actrices, ces amazonnes du théatre, si habiles à lancer les traits les plus perçans ?

235. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Un homme de bon sens eût cru gâter tout par là ; mais Torrismond, grâces au Poète a de quoi prévenir le mal : l’impiété est un spécifique, qui chez nos Auteurs remédie à tout.

236. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

« Mais ils la laissèrent passer en lui disant, que le Dieu de nos pères vous donne la grâce, et qu’il affermisse par sa force toutes les résolutions de votre cœur, afin que Jérusalem se glorifie en vous, et que votre nom soit au nombre des Saints et des Justes.

237. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

On convient que la Comédie ne fait pas des Saints ; mais elle est, dit-on, un remède naturel à nos défauts, elle peut du moins réformer les dehors jusqu’à ce que la grâce réforme le dedans.

238. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Elles pourront bien avec le temps se faire peindre en noir, pour mieux déguiser la couleur de leurs grâces.

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