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382. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

N’allez pas, dit-il, les chercher chez quelque Savant, vous les trouveriez Grecs.

383. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

rapporte dans ses Annales les plaintes que faisaient les plus sages d’entre les Romains, lorsqu’on alla chercher des Comédiens jusqu’en Grèce pour les amener à Rome.

384. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

Je ne serois pas allé chercher ce fou aux petites maisons, s’il n’avoit appartenu au Théatre, mais il avoit ajouté la folie à la débauche, & la scene à toutes ses autres extravagances. […] C’est au contraire, faute de pensées, qu’on va chercher des rimes qui en fassent naître, qu’on y cout je ne sais comment, la plupart ridicules, sans suite & sans goût.

385. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

Voilà donc bien de la peine perdue de tant de projets sur l’emplacement de la comédie, qui lui ont fait parcourir tous les quartiers de Paris pour chercher un logement ; aucun n’est suivi, elle est restée où elle étoit, M. […] Chacun de ces grands Artistes donna son dessein & s’épuisa pour tracer le plus beau ; on cherche avec le plus grand soin dans quel heureux quartier on pourroit le construire, chacun choisit, selon son goût, le spectacle, se promena dans tout Paris, chaque quartier plaida pour être enrichi de ce chef-d’œuvre.

386. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

L’on aime, et l’on cherche le danger. […] Quoique le divertissement soit nécessaire à l’esprit, comme la nourriture l’est au corps, il ne s’ensuit pas qu’un chrétien puisse se proposer pour fin le plaisir des sens qu’on cherche particulièrement dans la comédie.

387. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Ces Midas répandus aujourd’hui dans les cercles brillants, y contractent une urbanité usuelle qui ne sert qu’à tromper ceux qu’ils respectent ou qui leur sont indifférents, mais pour les bien juger, c’est dans leur Commerce avec leurs subordonnés, qu’il faudrait aller chercher l’opinion qu’ils méritent et saisir leurs traits caractéristiques pour en faire un portrait ressemblant et juste, experto crede Roberto. […] Tous les Censeurs du Théâtre approfondissent ma profession, ils en cherchent les moindres détails, c’est à elle qu’ils attribuent toutes les fautes qu’avec un cœur corrompu, ceux qui l’exercent commettraient dans tout autre.

388. (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246

Comme les chrétiens sont un peuple lâche et timide, ils cherchent à se fortifier contre les attaques de la mort. […] l’origine des jeux est obscure, et inconnue à la plupart de nos frères, il ne faut point la chercher ailleurs que dans les histoires des païens.

389. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Je suis fâché, Mademoiselle, de vous offrir tant d’objets épineux, à vous qui n’entendez & ne prononcez que des choses agréables : le chemin de la vérité n’est pas sémé de fleurs, il en coûte presque autant à la chercher, qu’à marcher sur ses traces, parce qu’aussi-tôt elle est bien connue, on la suit avec moins de peine que l’on ne se l’imagine.

390. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

Cherchez devant toutes choses le royaume de Dieu , c’est a dire ma gloire, & vostre salut, & soyez assurez que le reste vous sera accordé  ; leur faisant entendre neanmoins que quand Dieu permettroit pour exercer leur patience, & pour accroître leur merite, qu’ils se vissent reduits dans la derniere pauvreté pour un temps, & mesme pour toute leur vie, il vaudroit mieux estre pauvre, & faire son salut, que d’estre à son aise en ce monde, & se trouver à la fin de ses jours engagé dans une eternité malheureuse.

391. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50

Elle n'est donc que pour ces Chrétiens qui partagent en quelque façon l'Evangile, en reconnaissant ses mystères, parce qu'ils n'en sont pas incommodés ; et ne reconnaissant pas ses maximes (au moins dans la pratique) parce qu'elles condamnent leur vie et leur libertinage; comme ils veulent s'abandonner aux désirs de leur cœur, ils corrompent les plus solides vérités, ils cherchent à trouver innocent ce qu'ils ne veulent pas cesser de faire, ils obscurcissent leurs esprits par des ténèbres volontaires, pour suivre sans remords la coutume qu'ils ne veulent pas surmonter : et la peur qu'ils ont de découvrir des vérités qui les empêcheraient de pécher en repos, fait qu'ils demeurent dans des erreurs communes, sans vouloir examiner si ce sont en effet des erreurs.

392. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Cyprien qu’à médire de ceux qui la voient, il aurait appris que le devoir d’un vrai Religieux, doit plutôt s’élever à la méditation de sa vie, qu’à chercher de quoi épiloguer sur celle d’autrui.

393. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Nos Tragiques n’y eussent pas cherché tant de mystère : ils auraient accordé à Hémon et à Antigone plus d’un tête-à-tête pour se souiller l’imagination, pour ternir l’éclat de leur naissance et faire de leur penchant réciproque, un scandale. […] La raison pourquoi elle en demeure là, est admirable : « C’est qu’on doit passer sous silence les mauvaises choses, et qu’elle hait une Muse qui cherche à briller dans une narration obscène.

394. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Ceci montre toute la finesse de cette Nation spirituelle, dans ce qui est du ressort du goût : elle a la sagesse de s’arrêter, & de ne pas chercher à perfectionner un genre imperfectible à certains égards. […] Les Anglais ont des Pièces assez longues pour remplir en entier le tems que nous donnons au Spectacle : mais comme la légèreté Française veut de la diversité, elle pourrait ne pas s’accommoder d’une seule Pièce ; une action trop compliquée fatiguerait ces Sybarites aimables, qui veulent que les plaisirs se présentent, & non les aller chercher ; goûter le repos sans être las ; jouir d’eux-mêmes, sans y rentrer ; se voir aimés sans payer de retour ; ne sentir leur existence que par la volupté, & que le bonheur précède les desirs. […] Quel avantage pour la Nation, si des Citoyens éclairés, en même-tems qu’ils chercheraient le talent ordinaire de l’imitation, parvenaient à découvrir, dans quelques jeunes Elèves, les caractères du génie qui fait les grands hommes ! […] Aujourd’hui, la Danse est corrigée comme le Drame ; elle n’est plus que l’école des bienséances & des beaux mouvemens : & cependant les Misomimes tiennent toujours le même langage ; leur zèle amer ne cherche qu’à détruire ; tout ce qu’ils voient leur déplaît ; ils n’approuvent que ce qui n’est plus.

395. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319

Ne cherchons pas davantage des fautes échappées à de grands hommes.

396. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Retrancher du bal, du spectacle, tout ce qu’il a de dangereux, d’agréable, de brillant, c’est retrancher tout ce qu’on y cherche et qu’on y trouve, et en fermer les portes à tout le monde.

397. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

[NDE] La Reine mère, Anne d’Autriche, est effectivement devenue très dévote sur ses vieux jours (elle mourra l’année suivante) mais elle rit aux éclats aux comédies de Molière et celui-ci lui dédie sa Critique, allant chercher une protection au cœur même du parti dévot.

398. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Tout le reste est un cahos, où tout est absolument inconnu, & ne mérite pas qu’on cherche à le connoître. […] Ce n’étoit pas la peine d’aller chercher si loin des modèles qui la déshonorent.

399. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

Vous cherchez avec empressement la lumiere qu’ils fuient avec opiniâtreté. […] Vous avez vous-même étudié, analysé, composé vous-même, le poison dangéreux, dont vous cherchez à nous préserver ; & vous décriez nos piéces de Théatre, avec l’avantage non seulement d’en avoir vu ; mais encore d’en avoir fait ; & à ce dernier égard, vous nous avez traités comme ces animaux expirans, qu’on acheve dans leurs maladies, de crainte de les voir trop souffrir. » Se peut-il rien, Madame, de plus formel ?

400. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Cependant il se rencontre des Ecrivains, qui, sans avoir égard à cette prodigieuse différence, semblent chercher à entretenir le courroux de l’Eglise ; qui trouvent du Crime jusques dans les Drames les plus sages, & qui soutiennent enfin que des Piéces de Théâtre aussi honnêtes & aussi épurées que nos bonnes Comédies, ont été de tous tems condamnées pour leur seule inutilité.

401. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179

J’ose dire que dans cette scène abominable Elmire est plus coupable que Tartuffe, puisque c’est elle qui le cherche, l’agace, lui offre tout, le conduit pas à pas avec un artifice dont le plus vertueux auroit peine à se défendre, aux sentimens, aux désirs, aux entreprises les plus criminelles.

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