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329. (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381

» Marmontel, dans son Apologie du Théâtre, convient que « à l’égard des tentations auxquelles une Actrice est exposée, il en est qui dans la situation actuelle des choses, semblent comme inévitablesc ; on ne doit pas s’attendre, ajoute-t-il, de voir des mœurs pures au Théâtre, tant que le fruit du travail & du talent ne pourra suffire aux dépenses attachées à cette Profession ».

330. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

Nos Comédies-Italiennes en cinq Actes, offrent une peinture burlesque des mœurs communes : le tableau qu’elles font, est souvent très-vrai, mais il n’est jamais accompagné de la correction : on se contente de peindre ; on n’ajoute rien qui puisse porter le Spectateur à improuver le mal, & à profiter du bien, lorsqu’il s’en trouve.

331. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

St Thomas, le plus célèbre de vos docteurs, que vous avez surnommé l’ange de l’école à cause de l’excellence de sa doctrine et de la pureté de ses mœurs, s’exprime ainsi : « Le divertissement étant quelque fois nécessaire à l’entretien de la vie humaine, l’art des comédiens n’est pas défendu. » (Tom. 2. 2. 9. 168 ad. 3) Ce saint docteur ajoute : « On lit dans la vie des saints que Saint-Paphnuce eut révélation qu’un comédien jouirait avec lui dans le ciel du même degré de gloire que lui. » Saint Antoinen s’exprime encore plus clairement.

332. (1607) Prologue de La Porte, Comédien

[NDE] Boyer ajoute le « eis » qui semble judicieux.

333. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

On choisit pour ces rôles, ajoute l’historien, la fine fleur des petits polissons de la ville ; le patriarche Moïse, avec le livre de la loi, se trouve encore introduit dans cette mascarade. […] J’ajouterai que je trouverais infiniment plus opportun, plus décent, de conduire mes filles, à une de nos bonnes tragédies ou comédies, qu’à la fête d’Aix ; et que si le clergé veut jouir de la considération et du respect, qui sont nécessairement dus à son institution, il est utile, indispensable qu’il exécute lui-même et la volonté des lois de l’Eglise, manifestée dans les canons des saints conciles, et la volonté des lois et ordonnances civiles qui suppriment ces sortes d’alliance du sacré au profane. […] Elle ajoute que, pour se fouetter avec grâce, il ne faut qu’agir de la main et du poignet, sans gesticuler du bras. […] Voici un diplôme de réception délivré à Louis Barbier de la Rivière, évêque de Langres (depuis 1655 jusqu’en 1670) ; sa contexture est digne de remarque, et il est fort singulier, qu’un évêque qui était pair ecclésiastique, et qui fut même au moment d’être élevé au cardinalat, l’ait accepté : « Les superlatifs et mirelifiques Loppinants de l’infanterie dijonnaise, nourrissons d’Apollon et des muses, enfants légitimes du vénérable père Bontemps, à tous fous, archifous, lunatiques, éventés, poètes par nature, par béccare, et par bémol, almanachs vieux et nouveaux, présents, absents et à venir, salut, pistoles, ducats, portugaises, jacobus, écus et autres triquedondaines, savoir faisons, que haut et puissant seigneur de la Rivière, évêque, duc et pair de Langres, ayant en désir de se trouver en l’assemblée de nos goguelus et aimables enfants de l’infanterie dijonnaise, et se reconnaissant capable de porter le chaperon de trois couleurs, et la marotte de sage folie, pour avoir en eux toutes les allégresses de mâchoires, finesses, galantises, hardiesse, suffisance et expérience des dents qui pourraient être requises à un mignon de cabaret, aurait aussi reçu et couvert sa caboche du dit chaperon, pris en main la célèbre marotte, et protesté d’observer et soutenir ladite folie à toute fin, voulant à ce sujet être empaqueté et inscrit au nombre des enfants de notre redoutable dame et mère, attendu la qualité d’homme que porte ledit seigneur, laquelle est toujours accompagnée de folie ; à ces causes, nous avons pris l’avis de notre dite dame et mère, et avons par ces présentes, hurelu Berelu, reçu et impatronisé, recevons et impatronisons ledit seigneur de la Rivière en ladite infanterie ; de sorte qu’il y demeure et soit incorporé au cabinet de l’inteste, tant que folie durera, pour y exercer telle charge qu’il jugera être méritée par son instinct naturel, aux honneurs, privilèges, prérogatives, prééminence, autorité, puissance et naissance que le ciel lui a donnés, avec pouvoir de courir par tout le monde, y vouloir exercer les actions de folie, et y ajouter ou diminuer, si besoin est ; le tout aux gages dus à sa grandeur, assignés sur la défaite et ruine des ennemis de la France, desquels lui permettons se payer par ses mains, aux espèces qu’il trouvera de mise.

334. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

L’Auteur ajouta dans la troisieme Edition, une Histoire des Ouvrages faits pour & contre les Théatres publics. […] L’Auteur a ajouté un nouveau poids à ses bonnes raisons, en donnant dans sa seconde Lettre un assez long extrait de l’éloquent Ouvrage de M. […] Nous ajouterons à leur suite une idée de l’accueil honorable qui a été fait à cette VIe Edition. […] de la Tour a épuisé la matiere ; mais je dois ajouter qu’il l’a traitée ingénieusement. […] Titus la renvoie : invitus, invitam ; & l’on peut ajouter invito Spectatore.

335. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180

Ajoutez à cela tous les Ministres de l’Eglise, Pasteurs, Confesseurs, Prédicateurs, Docteurs, &c.

336. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

On pourroit ajouter une foule d’autres passages sur les objets qui tiennent à celui-ci, sur les maximes de l’Evangile qu’ils proscrivent, sur les vertus qu’ils condamnent, sur les vices qu’ils favorisent, sur la chasteté qui y fait naufrage, sur l’humilité dont il méprise la bassesse, sur la charité dont il éteint les feux, sur la foi dont il affoiblit la soumission, la mortification dont il redoute les rigueurs, la pauvreté dont il abhorre les besoins, la piété dont il desseche l’onction, la patience dont il ne peut souffrir l’égalité, la fidélité conjugale dont il se fait un jeu, en un mot toute la religion dont il renverse jusqu’au fondement ; sur la vengeance dont il allume les fureurs, la vanité dont il exalte les délires, sur le luxe & le faste dont il étale les excès, sur la médisance dont il verse à grands flots le poison, sur l’immodestie des parures dont il présente le modelle, sur le mépris des parens dont il donne des leçons, la jalousie dont il répand le motif & le germe, l’oisiveté à laquelle il consacre tous les temps de la vie, la fourberie dont il enseigne les artifices, l’irréligion dont il seme le goût & les principes, en un mot le corps entier du péché dont il établit puissamment l’empire.

337. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

On ne lui rendait pas justice, il ne voulut jamais la voir, il lui fit donner de sages avis et la renvoya : « Numquam spectavit aut vidit, postea redire præcepit. » Il voulut par là donner aux jeunes gens et des leçons et des exemples, pour les corriger de l’amour des femmes, en méprisant une Actrice célèbre, qui était en son pouvoir : « Ut adolescentes doceret ab amore mulieri temperare, quam qui haberet in potestate despiceret. » Il n’était pourtant pas marié, ajoute S.

338. (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107

J’ai voulu annoter ceci pour montrer toujours davantage que sans propos, je n’ai pas ajouté ce chapitre au précédent et inséré en ce traité pour la connexité que les matières ont l’une avec l’autre, et qu’en cela je n’ai rien fait qu’auteurs graves n’aient premièrement fait, retournons maintenant à nos divinations.

339. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Racine ajoute ensuite : « Tout s’y doit ressentir de cette tristesse majestueuse qui fait le plaisir de la Tragédie. » C’est encore cette majesté que je ne trouve pas dans la tristesse de Bérénice ; car, en écoutant les plaintes qui lui échappent, loin d’y reconnaître la douleur d’une Reine, je n’ai cru entendre qu’une jeune fille abandonnée de son Amant.

340. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200

A toutes les raisons données à l’appui de mon opinion, je puis en ajouter encore une plus décisive ; celle que toutes les vertus qui ont été mises notamment sous la sauvegarde et protection de l’art dramatique, ont été les plus persécutées, et ont le plus perdu ; je n’en vois pas une clairement qui y ait gagné, et je vois très-bien, au contraire, que les plus ingénieusement défendues, que les mieux prêchées ou vengées sur la scène, sont les plus généralement abandonnées dans le monde ; je vois qu’on n’a fait qu’aiguiser les traits de toutes les passions contre elles, ou contre ceux qui les pratiquaient. […] Que d’autres exemples de même nature on peut ajoutera ceux-là !

341. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Les Confrères ajoutaient des bouffonneries à la religion, mauvaise broderie sur une riche étoffe ; aujourd’hui on sème quelque mot de religion sur le fond de la passion, c’est une perle dans le fumier. […] Mais, ajoute-t-on, on va rarement au sermon, on vient fréquemment au spectacle ; un zèle ingénieux qui met tout à profit, ne pourrait-il pas par ces pièces pieuses, faire suppléer l’un à l’autre, instruire et convertir les peuples ?

342. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Il ajoute pourtant d'abord après : « est-il quelque secret pour la religion ? […] Ajouterai-je enfin que dans les bras d'un autre….

343. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

.), un peu moins sévère que l'Abbé de Villiers, y met une restriction et dit que leurs constitutions leur prescrivent de détourner les Ecoliers des spectacles publics (licencieux), ajoute-t-elle. […] Evremont ajoute d'après lui (pag.

344. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

Il y ajoute une méchancheté qui est toute à lui, il fait soupçonner l’amant d’être allé chercher le fils pour se battre avec lui, peut-être pour l’assassiner : Et que sais-je ? […] On la dit Novice pendant deux ans, ce qui n’est pas ordinaire, mais fort mal adroitement ajouté, puisque la longueur du temps rend la violence plus difficile. […] C’est une grande maîtresse en philosophie ; elle y ajoute la plus grande fermeté : Je jurai qu’à lui seul appartiendroit ma vie.

345. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Si Metastasio fabulise l’histoire pour y mettre de la vertu, l’Auteur de Thamar au contraire y ajoute des fables pour rendre la piece plus vicieuse. […] Et comme si toutes ces horreurs ne suffisoient pas à une débauche effrénée, le Poëte y ajoute de son fond des intrigues fort peu vrai-semblables, dont il n’y a aucun vestige dans l’Ecriture ; il veut que Thamar ait été amoureuse de son beau-pere, beaucoup plus âgé qu’elle, & que Sella, son troisieme fils, a été amoureux de Thamar, sa belle-sœur, veuve de ses deux aînés, & plus âgée que lui. […] Confiantin, ajoute-t-on, renouvela depuis cet édit.

346. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

Vous avez démontré la fausseté de cette tradition par rapport à sa femme, en apprenant au Public qu’il ne se maria qu’après avoir renoncé au Théatre ; & j’ajoute moi, que cette fausseté s’étend pareillement à la maîtresse. […] Ils ajoutent que de pareils traits sentent nos mœurs ; que ce sont-là des rafinemens à la Françoise, que Pyrrhus parleroit ainsi à Versailles, & non pas à Buthrote. […] J’y ajouterai ces deux vers si heureux du Visir Acomat à Osmin, sur l’entrevûe que Roxane veut avoir avec Bajazet avant que de prononcer sa condamnation.

347. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

Ajoutons que les instruments propres aux beaux Arts, n’ont point le ressort, le degré d’activité de ceux que le Théâtre employe. […] Nous avons vu jusqu’ici que le talent de la représentation n’est pas à beaucoup près sans prix ; c’est peu : nous ajoutons que les Spectacles ne sont pas sans utilité. […] Ajoutons à tout cela, l’habileté d’une marche compassée, l’adresse d’un intérêt ménagé, l’attente facile & naturelle d’un denouement préparé : y a-t-il rien de si propre à combattre l’ennui, à soutenir l’agrément, à maintenir l’esprit dans l’état gracieux de la plus douce sérénité.

348. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67

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