Ne le croyez pas, Proselyte, c’est un trompeur, ou un phénix du siècle ; de croire que ce soit un phénix, j’ai de la peine, dites donc que c’est un trompeur ; mais non, je suppose qu’il dit vrai, et que jamais sa chasteté n’a été blessée, en oyant les comédies, qui est-ce toutefois qui peut l’assurer qu’il sera toujours le vainqueur ?
Quelle idée peut-elle avoir du vrai bonheur, quand, amusée ainsi par des objets frivoles, elle y place toute sa félicité, et qu’au lieu d’apaiser sa faim par une nourriture solide, elle s’empoisonne par le mensonge et l’erreur ?