Il la donne pour un rafinement de la passion, un assaisonnement de la volupté. […] Elle assaisonne la volupté d’amertume, & la faute de douleur. […] Comme Narcisse, il excite lui-même de mauvaises pensées, des émotions de la volupté, des sentimens, des désirs du péché. […] Il faut bien distinguer dans la parure la richesse, la propreté & la volupté. […] La parure, bien differente de la magnificence, n’est que le fruit & l’annonce de la volupté.
L’utilité de la Comédie étant reconnue, ce seroit ici la place d’examiner quelle est la forme qui lui convient le mieux pour parvenir au but qu’elle se propose de corriger les mœurs ; si la Comédie grecque étoit plus proche de la perfection morale que la nôtre, en nommant les personnes vicieuses qu’elle exposoit à la satire publique ; enfin si l’exclusion des Actrices sur les Théâtres Grecs & Romains, n’étoit pas plus propre à laisser dans l’ame des Spectateurs des impressions de vertu dégagées de tout mêlange de volupté qu’on remporte presque nécessairement de nos Spectacles.