/ 318
264. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Lorsqu’un homme est mal dans ses affaires, il ne s’agit plus pour lui d’écouter la voix de la conscience, ni de se chicaner par des vues d’honneur ou de devoir. […] vous qui vous laissez emporter aux frivoles accents d’une voix impure ? […] Mais on ne saurait nier non plus, que le Théâtre n’ait fait en ce genre des conquêtes presque infinies ; et il n’y a pas lieu de s’en étonner ; on prépare pour cela les moyens les plus capables de nous surprendre : c’est la nature, la passion, le sentiment qui parlent dans les Acteurs ; leur voix, leurs gestes, leur regard, leur air ; tout est expressif dans eux et touchant.

265. (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217

Et quand il n’y auroit, ajoute Saint Augustin, que la rencontre de l’un & de l’autre sexe, sans parler de ces criminelles afféteries de femmes sans pudeur, qui par leurs airs languissants, leurs voix pénétrantes, leur action empoisonnée ne cherchent, selon l’expression de Saint Basile, qu’à vous percer, vous déchirer des traits des passions qu’elles représentent : sans tout cela, dis-je, quand il n’y auroit que la vue d’un sexe toujours dangereux, qui affecte de venir y montrer une beauté relevée par-tout ce que le faste & le luxe ont imaginé de plus enchanteur : ah !

/ 318