Le second remède et le plus sûr, serait de chasser les Comédiens : il appuie cet avis par celui de Menochiusu, qui porte que les Princes et les Magistrats sont obligés de faire leurs diligences pour les chasser des Villes ; et par celui de saint Charles Borromée, qui dit la même chose en son 1.
Quoique en arrière des auteurs dramatiques de nos jours dans la carrière licencieuse ouverte par Cratinus, ils y furent arrêtés par les deux derniers décrets, et par le sort d’Anexandride condamné à mourir de faim pour les avoir transgressés en parodiant au théâtre ces paroles d’une pièce d’Euripide : « La nature donne ses ordres, et s’inquiète peu de nos lois », substituant au mot de nature celui de ville.