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238. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Les impressions vives et touchantes dont nous prenons l’habitude, sont-elles bien propres à modérer nos sentiments au besoin ? […] Comme si les vives images d’une tendresse innocente étaient moins douces, moins séduisantes, moins capables d’échauffer un cœur sensible, que celles d’un amour criminel à qui l’horreur du vice sert au moins de contre-poison.

239. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Ce rôle est ce qu’il doit être, vif & ardent ; sont intérêt est celui de son amour, il n’a point de nuance particuliere, tous les amans de Térence & de Moliere sont les mêmes, (il est vrai que ces deux grands maîtres sont très-monotones, il n’y a que l’aveuglement de l’entousiasme qui leur trouve du génie.) […] Le foible pour le sexe est à Paris plus général, plus vif qu’ailleurs, il est délayé dans des complimens & des airs de respect, qui sont le style de la France.

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