« Pour ne pas parler ici de ceux qui sont tellement plongés dans le vice, qu’ils font même gloire des choses aussi honteuses que le sont les adultères. […] Comme il n’y a rien qui excite si puissamment au bien que les exemples et les histoires des Saints ; aussi n’y a-t-il rien qui porte davantage aux vices que les aventures des personnes mondaines, et la représentation de leurs passions ; surtout quand elles sont exprimées agréablement et d’une manière qui touche les sens.
les vertus des Chrétiens, ne sont-ce pas les vices de vos héros ? […] Tout le monde sait que Monsieur Le Maistre a fait des plaidoyers que les Jurisconsultes admirent, où l’Eloquence défend la Justice, où l’Ecriture instruit, où les Pères prononcent, où les Conciles décident ; Et vous comparez ces plaidoyers aux Romans de Desmarets qu’on ne peut lire sans horreur, où les passions sont toutes nues, et où les vices paraissent effrontément et sans pudeur !