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24. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Je dis au contraire que l’irréligion, le vice, l’impudence ont plus que triplé. […] Ce sont des actions bourgeoises, des vices bourgeois, des défauts ridicules. […] Ses vrais succès sont l’étendue, la hardiesse, ou plutôt l’effronterie du vice. […] La haine du vice, le respect pour la vertu, l’amour de l’ordre y brilleroient inutilement. […] Au lieu de ridicule, on ne voit dans la société que de sombres vices qui demandent des châtimens.

25. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Que peut-il exhaler d’un cœur paîtri de vice, que l’air le plus empesté ? […] Les vices & les vertus, les inclinations & les repugnances, sont diversifiés à l’infini. […] Mais pourquoi réaliser & exalter ainsi les passions, c’est-à-dire, le goût du vice, l’état de l’ame dans le vice ? […] Sous une apparence de vertu, c’est une leçon de vice. […] C’est donc le vice qui est déshonoré ; ce n’est plus lui, c’est la vertu qui déshonore.

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