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89. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

Parmi les regles sur la lecture & l’impression des livres, faites par ordre du Concile de Trente, qu’on trouve ordinairement à la fin, il en est une qui défend absolument toute image indécente, jusques dans les vignettes, les culs de lampe, les lettres majuscules, ce qui étoit sort commun dans le seziéme siécle, c’étoit l’imitation du théatre grossier du tems, qui mêloit les bouffonneries aux mystères dans les rôles, & les décorations ; car le théatre prit ou donna dans tous les tems le ton du vice, obscenœ imagines in libris etiam in litteris grandiusculis, quas initio librorum, vel capitum imprimi moris est, hujus generis omnia penitus, obliterentur.

90. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

& à l’esclaircicement d’vn de noz Conciles François & d’Auxerre qui deffẽd Ceruolo aut vecola facere le premier iour de l’an, & le penitentiel de Burchard donne vne penitẽce d’vn ieusne de trente iours au pain & à l’eau à ceux qui aux Kalendes de Ianuier faciunt in Ceruolo, vel in vegula  : pour moy ie pense que celà se peut approprier à cest aueuglement qui faisoit transformer les Chrestiens en bestes rousses & fauues, & autres animaux.

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