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260. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

La magnificence d’un trône ne vaut pas l’éclat de la beauté. […] Il eût bien valu celui de la Jarretiere.

261. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

Outre que personne n’est accoutumé à donner, dans le cours naturel des choses à son coup d’œil le poids & l’importance qui reléve la Peinture : à l’oüie le mérite & le prix qui sont valoir la Musique : à son esprit la marche pompeuse & délicate qui fait la gloire de la Poësie ; c’est que dans les morceaux de Peinture, de Musique, de Poësie, quelques accomplis qu’ils soient, il n’y a rien qui les rapproche de nous à un certain point. Les touches ont beau être vives ; elles ne valent point les situations : envain la mesure est-elle parlante ; elle n’a jamais la force du sentiment : inutilement les traits sont animés ; ils n’ont jamais l’expression du geste : l’ensemble en un mot, dans tous ces arts différens peut-être achevé ; il n’aura jamais le ton d’éloquence & de persuasion propre à une représentation.

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