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2. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493

Comment pourrait-elle donc allier avec une crainte si juste de maux effroyables qui la menacent les vaines réjouissances du monde, et repaître son esprit de vains fantômes dont les Comédies le remplissent ? N'est-il pas visible que comme l'effet naturel de la Comédie est d'étouffer cette crainte si salutaire; aussi l'effet de cette crainte doit être d'étouffer le désir des divertissements inutiles; et de faire conclure à l'âme qu'elle a bien d'autres choses à penser et à faire dans ce monde, que d'aller à la Comédie : que le temps que Dieu lui donne est trop précieux, pour le perdre malheureusement dans ces vains amusements ?

3. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVII.  » pp. 486-488

 » Et le saint Roi David, qui avait aussi goûté la douceur de la loi divine témoigne de même le mépris qu'elle lui faisait concevoir de tous les vains discours et de tous les vains amusements de ce monde. « Narraverunt mihi iniqui fabulationes suas, sed non ut lex tua. […] Grégoire, que lorsqu'on se repaît des vaines joies du monde, les sens spirituels deviennent engourdis et incapables de goûter et d'entendre les choses de Dieu. « Qui praesentis mundi delectatione pascitur, interni ejus sensus ligantur, ut jam spiritualia mandere et intelligere non valeant.

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