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399. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241

Je trouve qu’il prend trop d’empire sur moi : & pourtant, comment pourrais-je m’en plaindre ? […] Je trouverais bien un autre inconvénient dans ce goût des Spectacles devenu trop commun : c’est que les Grands dédaigneront peut-être de le partager avec le Peuple : alors plus de chef-d’œuvres à espérer dans le Dramatisme ; plus de grands Acteurs, dans le Mimisme ; la Comédie retournerait sur les tréteaux : car, qui voudrait écrire pour le peuple ?

400. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35

Vous y trouverez des Héros, mais un peu différents du vôtre, qui se cachent, qui s’enfuient lorsqu’on les veut faire Evêques, qui résistent, et qui mettent tout en œuvre pour s’éloigner de cette dignité, qui disent des injures, et qui veulent même frapper ceux qui les ont ordonnés malgré eux et à leur insu, et qui ne se soumettent enfin au fardeau qu’on leur impose que dans la crainte de blesser la charité par une plus longue résistance. […] Elle est la plus large, je vous l’avoue, et la plus fréquentée, mais Dieu a néanmoins ses Serviteurs dans tous les temps qui ne fléchissent point le genou devant l’Idole de l’ambition, qui vont aux honneurs par la voie de l’humilité, et qui s’y trouvent élevés sans qu’ils les aient recherchées.

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