Il est certain que si le Compositeur était véritablement uni avec le Poète, & celui-ci avec le Musicien, leur travail n’en irait que mieux ; il s’aideraient chacun de leurs lumières. […] Le Compositeur, de son côté, doit se lier intimement au Poète ; il a souvent besoin de lui dans le cours de son travail, soit pour entrer davantage dans son idée, soit pour faire retoucher les endroits dont il n’est pas content, parce qu’ils ne se prêtent point à la manière dont il voudrait les moduler.
Il a baigné de larmes des lauriers qu’il devait plutôt au génie qu’au travail. […] Houdar de La Mothe abjura ses travaux couronnés, et déclara les maximes de ces sortes d’ouvrages diamétralement opposées aux maximes du christianisme.