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253. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Je réserve à un autre lieu la dignité de ses louanges, et reviens à la plainte que nous devons faire pour les Comiques qu’on accuse de faire revivre les anciennes dissolutions, qui sont bannies des Comédies de ce siècle, qui n’ont rien que le nom, commun à celles du passé : Celle-ci traitée par gens doctes, et savants, se doit plutôt appeller école de modestie et gentillesse, que lieu de honte : C’est pourquoi nos Juges nous les permettent ; nos Pasteurs ne nous le commandent pas, désirant s’il était possible qu’à l’imitation d’un nombre d’âmes, qui dès la terre vivent au Ciel, nous voulussions dénoncer la guerre aux plaisirs du monde, et nous donnant du tout à la contemplation, tirer de l’amertume de nos fautes, ces larmes de douceur qui attachent nos paupières, et nous font unir les jours et les nuits ensemble, souhaitant après saint Paul, notre séparation pour Jésus Christ, et comme dit Eudoxe, mourir et voir le Soleil.

254. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

La Comédie n’étant donc mauvaise de soi, qui la voudra blâmer et la traiter plus rigoureusement que les Philosophes Moraux qui l’ont mise au nombre des plaisirs légitimes et des voluptés innocentes, comme la peinture, la sculpture et la musique ?

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