/ 334
237. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Le sieur Calhava, grand enthousiaste & auteur applaudi, s’est érigé en législateur & en censeur, dans son Traité de la Comédie, trop long pour n’être pas diffus & négligé, & trop véridique pour ne pas déplaire à l’auguste tribunal. […] Dans son Traité de l’Art Dramatique, le trop véridique M. […] Les amis communs ont travaillé à négocier un traité de paix entre les couronnes, & engager M.

238. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Panulphe ; que toute leur méchanceté consiste « dans le peu de vénération qu’ils ont pour ce saint Homme, et dans le déplaisir qu’ils témoignent de la déférence et de l’amitié avec laquelle il est traité par le maître de la maison ; que ce n’est pas merveille qu’ils le haïssent comme ils font, censurant leur méchante vie comme il fait, et qu’enfin la vertu est toujours persécutée ». […] La Suivante demeure avec ce Frère, dont le personnage est tout à fait heureux dans cette occasion, pour faire rapporter avec vraisemblance et bienséance à un homme qui n’est pas de la maison, quoique intéressé pour sa sœur dans tout ce qui s’y passe, de quelle manière Monsieur Panulphe y est traité. […] Excellente adresse du Poète, qui a appris d’Aristote, qu’il n’est rien de plus sensible, que d’être méprisé par ceux que l’on estime, et qu’ainsi c’était la dernière corde qu’il fallait faire jouer ; jugeant bien que le bonhomme souffrirait plus impatiemment d’être traité de ridicule et de fat par le saint Frère, que de lui voir cajoler sa femme jusqu’au bout ; quoique dans l’apparence première, et au jugement des autres, ce dernier outrage paraisse plus grand.

/ 334