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102. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

n’est-ce pas un plaisir supérieur à la jouissance que la liberté du cœur, n’être pas exposé aux reproches, aux insultes, au mépris, à la perfidie, à l’inconstance d’une femme perdue, n’être pas enchaîné dans ses fers, & accablé sous sa tyrannie, traité en esclave & foulé aux pieds comme le dernier des hommes ? […] Il y revient sans cesse, & bien plus que les autres Pères, dont les ouvrages sont la plûpart des traités théologiques, des commentaires sur l’Ecriture, où cette matiere vient rarement.

103. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335

Il est certain qu’on ne doit point lire avec une entiere confiance les Traités sur la Poësie Dramatique faits par des Auteurs de Piéces de Théâtre, comme ceux de Dryden, de Gravina, & de quelques-uns de nos Poëtes ; ils ont eu en les écrivant leurs Piéces devant les yeux, plus souvent que les vrais Principes de leur Art, & n’ont écrit leurs Reflexions que pour justifier leurs fautes. […] Il ne falloit pas un grand effort d’imagination pour sauver l’horreur du crime d’Oreste, qui peut avoir tué sa Mere sans la connoître : les trois grands Poëtes de la Grece ont traité ce même Sujet, sans chercher à en adoucir l’horreur.

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