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41. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Elle diffère particulièrement de la Tragédie dans son principe, dans ses moyens & dans sa fin. La sensibilité humaine est le principe d’où part la Tragédie ; le pathétique est le moyen ; l’horreur des grands crimes, & l’amour des sublimes vertus sont les fins qu’elle se propose. […] Le degré des passions ne distingue pas mieux la Comédie de la Tragédie. […] Des malheurs, des périls, des sentimens extraordinaires caractérisent la Tragédie ; des intérêts & des caractères communs constituent la Comédie. […] Voyons si la Tragédie sera aussi-bien traitée.

42. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Quelle importance n’eût point acquise la Tragédie dans notre siècle, si des obstacles puérils n’eussent point arrêté la marche de Voltaire ? […] La Tragédie est plus philosophique & plus instructive que l’Histoire, écrivoit jadis Aristote. […] Mes Lecteurs voudront bien remarquer qu’en répondant aux objections faites contre cette Tragédie, j’aurai répondu à toutes celles qu’on pourroit faire contre les Tragédies Politiques & Nationales. […] Les Tragédies des Anglois sont devenues froides, sans cesser d’être monstrueuses. […] En effet, la représentation d’une Tragédie, d’une Comédie, est une manière de publier ses pensées.

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