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219. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

En troisième lieu, l’on peut regarder la représentation d’une Comédie comme celle d’un tableau ; plus il est animé, plus on le regarde avec plaisir ; on admire l’art du peintre, sans se laisser toucher des choses qu’il représente. […] « Je ne sais, dit-il, s’il se peut trouver une plus grande corruption que celle qui se rencontre dans les Comédies ; car il y est fait mention de violemment de vierges, et d’amours de femmes débauchées ; et plus l’éloquence des Auteurs de ces fictions de crimes est forte, et plus les auditeurs en sont touchés et persuadés par la beauté du style ; leur mémoire retient plus facilement ces vers d’une belle cadence ; les histoires tragiques qui y sont représentées, leur mettent devant les yeux des parricides, des incestes, et d’autres crimes qui sont les sujet des Tragédies. […] Enfin il s’ensuit qu’il n’y a point de mal d’aller à la Comédie, quelque malhonnête et sale qu’elle soit ; parce que séparant le plaisir que la vue de la chose représentée peut produire, d’avec celui de la représentation, une personne peut répondre que ce dernier la touche, et non pas le premier. […] A la troisième demande on répond, que l’Opéra est d’autant plus dangereux, qu’à la faveur de la Musique dont les tons sont fort recherchés et disposés exprès pour toucher, l’âme est bien plus susceptible des passions qu’on y veut exciter, et particulièrement de celle de l’amour qui est le sujet le plus ordinaire de cette sorte de Comédie.

220. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

qu’un homme, dis-je, raconte par cœur toute la race d’un tel et tel cheval, et sans méprendre discouriraa légèrement ce qui touche ce lieu et Spectacle ?

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