Dans la Tragédie de Rodogune je trouve, que la méchanceté de Cléopâtre (qui fait le motif de l’action) ne tire son origine que de sa basse jalousie contre Rodogune, et de la haine qu’elle a conçue pour elle craignant de la voir monter sur son Trône, parce qu’elle a inspiré de l’amour à ses deux fils. […] Quant à la passion de la Duchesse d’Irton, qui aime le Comte, qui en est aimée, et cependant qui se marie à un autre, le motif en est trop politique pour qu’on puisse en tirer quelque instruction ; tout au plus elle peut être utile à quelque confidente de haute volée, qui se trouverait dans le cas de la Duchesse. […] Bref, la morale et l’instruction que les Spectateurs peuvent tirer de cette Tragédie, se réduisent à cette maxime ; que dans les plus vertueux et les plus grands Héros, non seulement la passion d’amour est excusable, mais que d’une certaine façon elle est même nécessaire ; maxime insoutenable et très pernicieuse : ainsi je ne crois pas que l’Alexandre de M.
Ie les ay tous reduit à cinq sortes, dont les trois premiers tirent le nom du lieu où ils se faisoient, & les deux autres de la chose qui estoit faite.