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372. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

Charles ; car ne pouvant abolir les spectacles, il fit ordonner au 3e Concile Provincial21, que les Prédicateurs reprendraient avec force le dérèglement de ces plaisirs publics que les hommes séduits par une coutume dépravée mettaient au nombre des bagatelles où il n’y a point de mal : qu’ils décrieraient avec exécration les spectacles, les jeux, les bouffonneries du Théâtre et les autres divertissements semblables qui tirent leur origine des mœurs des Gentils et qui sont contraires à l’Esprit du Christianisme : Qu’ils se serviraient de tout ce qui a été dit de plus pressant sur ce point par Tertullien, S.

373. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Ce serait-là le moyen de tirer un avantage, inconnu jusqu’à présent, de nos Colléges & de toutes nos maisons publiques d’éducation. […] Il ne faut pas croire que le travail du corps, ait le même effet, que les Exercices, pour fortifier ; il est nécessaire que le plaisir & l’élégance se joignent aux mouvemens, pour qu’on en tire le même fruit que les Anciens tiraient de leur Gymnastique*. […] Mais il faut ici distinguer : l’homme sans instruction ne pense que d’après les autres ; il en tire le plus de jugemens qu’il peut, pour s’éviter la peine de les former, par la comparaison & la réflexion : il est à présumer que comme les travaux corporels diminuent la faculté de combiner les idées, & que toute occupation fatiguante abrutit, l’homme de peine aime mieux avoir recours à sa mémoire, que d’exercer sa judiciaire ; il est ravi de trouver des formules toutes faites qui l’en dispensent ; ces formules, outre qu’elles sont universellement reçues, n’exposent pas son amour-propre ; vraies ou fausses, elles sont avouées, & foudroient celui contre qui on les lance.

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