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442. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121

Si quelques-uns où elle n’est pas, en sont goûtés ; si quelques-autres où elle est, en sont désaprouvés, dans les uns & dans les autres, la Poësie ne sera pas toujours le mérite principal : il faudra réduire la thése générale à quelques cas particuliers ; & ce sera déjà beaucoup d’obtenu Non-seulement il y a des Piéces de Théâtre que l’on voit avec plaisir, quoique la Poësie en soit très-deffectueuse ; mais il y a même des Théâtres entiers d’Auteurs, qui l’ont fort négligée, & que les connoisseurs mettent au même rang que d’autres Théâtres qui excellent par là. […] Cependant cette piéce est du nombre de celles qui sont restées au Théâtre.

443. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140

Un homme enthousiasmé du théâtre, attache tout le mérite à l’extérieur qui le frappe ; & s’en promet tout le succès. […] L’Aréopage du théâtre, ou les courbettes de l’Auteur, la morgue des Magistrats, la bizarrerie des décisions, les travers des jugemens, &c. fourniroient bien des scénes comiques ; mais comment espérer de la faire jouer ? […] La corruption peut seule faire pencher la balance dans des mains corrompues, le vice seul est l’introducteur, le protecteur, l’arbitre de tout ce qui appartient au théâtre.

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