Ce sont les termes de la Lettre, que Mr. […] Cet homme illustre, & devenu sans peine, mais malheureusement pour lui, le Prince des Poëtes… fit longtems retentir les Théatres, des applaudissemens, qu’on donnoit à ses piéces… Mais détestant dans l’amertume de son cœur, les applaudissemens profanes, qu’il ne s’étoit attirés, qu’en offensant Dieu, il en auroit fait une pénitence publique, s’il lui eut été permis. » Ce sont les termes de Mr. […] Une personne réellement pieuse, ne s’accommode point de mille frivolités, & d’une vie, dont la principale occupation est de n’en avoir aucune, & dont la plus grande inquiétude est d’imaginer, à quoi on pourra tuer le tems ; passez moi le terme ; mais touchée de ses infidélités passées, elle profite avec empressement, de tous les instans présens, pour racheter ceux qu’elle a malheureusement perdus, ou criminellement employés : redimentes tempus, quoniam dies mali sunt. […] Qu’on se familiarise donc moins avec ces termes enveloppés, & finement gazés, qu’on ne contracte plus l’habitude de rire de ces faillies à la mode, de ces paroles à double sens, si opposées à l’esprit du Christianisme, on s’appercevra bientôt, qu’on ne peut revenir du Théatre comme on y étoit allé ; que la meilleure piéce en un sens, est en un autre sens, la plus mauvaise, & qu’une personne, qui aime son salut, ne doit pas aller à ces sortes de piéces.
Le Parlement leur permit d’y continuer leurs représentations, à la réserve du Mystère de la Passion, et des autres Mystères sacrés, (ce sont les termes de l’Arrêt de 1548.) avec défenses à tous autres de jouer ou représenter aucune histoire, sinon sous le nom et au profit de cette Confrérie. […] des Saints Pères : ces termes ne conviennent point à des exagérations ni à des figures de Rhétorique, ils signifient quelque chose de plus ; il n’aurait point ensuite marqué à chaque Prédicateur, de faire voir au peuple les grands maux dont les Comédiens sont cause. « Le Ibid. […] Le Rituel de Sens au titre de la Communion des Malades, page 90. parle des Comédiens en ces termes : « Mais il faut prendre garde surtout de ne la pas donner à des indignes, ce qui ne se peut faire sans scandale, tels que sont des usuriers publics, des Comédiens et des Farceurs, des concubinaires, et des gens notoirement criminels. […] Mais ils en sont relevés pour l’avenir sous cette condition, que dans les Comédies qu’ils joueront, il n’y ait rien qui blesse l’honnêteté publique par une parole même à double entente : ce sont les termes de la déclaration ; d’où l’on peut inférer qu’on a cru en ce temps-là qu’on pouvait jouer la Comédie sans péché.