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414. (1731) Discours sur la comédie « a tres-haut et tres-puissant seigneur, monseigneur louis-auguste d'albert d'ally, duc de chaulnes, pair de france. » pp. -

Ces exemples ne sont pas rares dans votre Maison ; sans recourir à l’an mille, temps où elle possédait déjà des Fiefs de l’Empire ; la France n’a-t-elle pas vu Louis Charles d’Albert votre aïeul, se dépouiller des Grandeurs humaines, pour se consacrer à la pratique des vertus Chrétiennes, après avoir donné en plusieurs occasions, des preuves singulières de ce courage héréditaire dans votre famille.

415. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Je dis, grace au théatre, car quoique dans tous les temps le vice se soit efforcé d’affoiblir les loix de la pudeur, ce n’est que par les leçons du théatre, qui en a brisé les liens. […] Dans les siécles où la comédie a été si florissante, les peuples ont été plus licentieux que dans les autres temps. […] Elles étoient punies de mort, si elles s’oublioient pendant le temps de leur sacerdoce. […] Son Nouveliste, les Observations, ses Jugemens, donnent des extraits de toutes les pieces qui ont paru de son temps, & en font l’éloge ou la critique d’ordinaire assez justes. […] Elles pourront bien avec le temps se faire peindre en noir, pour mieux déguiser la couleur de leurs grâces.

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