On a tâché d’éluder l’autorité des Saints Pères à qui on a opposé les Scholastiques, et on a cherché entre les uns et les autres je ne sais quelles conciliations, comme si la comédie était enfin devenue ou meilleure ou plus favorable avec le temps.
N'est-il pas visible que comme l'effet naturel de la Comédie est d'étouffer cette crainte si salutaire; aussi l'effet de cette crainte doit être d'étouffer le désir des divertissements inutiles; et de faire conclure à l'âme qu'elle a bien d'autres choses à penser et à faire dans ce monde, que d'aller à la Comédie : que le temps que Dieu lui donne est trop précieux, pour le perdre malheureusement dans ces vains amusements ?