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26. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 10

Ne sommes-nous pas obligés de faire la volonté de Dieu, de nous conformer aux desseins qu’il a sur nous, de suivre notre vocation et d’y être fidèles ? […] Vous n’êtes pas le Christ ; non, mais vous êtes chrétien, et en cette qualité vous êtes obligé de vivre, d’agir et de parler comme lui ; vous êtes son serviteur, vous êtes tenu de le suivre ; vous êtes son disciple, vous devez l’imiter ; vous êtes un de ses membres, vous devez être animé de son esprit.

27. (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43

Nous suivons avec plaisir sur le sujet de ces Tragédies l’esprit et les sentiments d’une savante Compagniea, dont un des principaux emplois est l’instruction de la jeunesse. « Qu’elles ne soient faites qu’en latin ; que l’usage en soit très rare ; qu’elles aient un sujet saint et pieux ; que les intermèdes des Actes soient tout latins et n’aient rien qui s’éloigne de la bienséance ; et que l’on n’y introduise aucun personnage de Femme, ni jamais l’habit de ce sexe. […] Ce sont les règles de l’Evangile et les Saints Canons que l’Eglise nous a donnés, qu’il faut écouter et qu’il faut suivre. […] Nous avons sujet de craindre que les règles que nous donnons ici à notre Diocèse, et que nous ordonnons d’y suivre, ne déplaisent peut-être à des particuliers plus esclaves de la coutume qu’instruits de leur Religion.

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