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41. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

C’est abuser des mots que d’employer cette expression pour caractériser des hommes du premier ordre qui ont embrassé avec succès plus d’objets que d’autres, comme Aristote, Cicéron. […] Le succès prodigieux & soutenu d’Athalie l’eût bien détrompé de cette erreur. […] Son exemple a déjà été suivi dans Mérope avec un succès éclatant & bien mérité. […] Tant il est vrai que l’envie, la cabale, singuliérement le mauvais goût combattent quelquefois, étouffent même le succès des meilleurs ouvrages, & la réputation des Ecrivains du premier ordre. […] Les autres n’ont eu que des succès médiocres, ou si elles ont réussi dans le tems, elles sont tombées depuis dans l’oubli le plus profond.

42. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. » pp. 121-122

Quétant, si connu par le succès incroyable du Maréchal-Ferrant, s’exprime à ce sujet avec beaucoup de force ; « C’est, dit-il, une erreur d’imaginer qu’il faille moins d’art pour faire un Opéra-Comique, que pour composer une grande Pièce. » Les paroles de celui à qui nous devons presque l’éxistence de notre Opéra, ne trouveront pas, je l’espère au moins, aucun contradicteur.

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