toutesfois pource qu’ilb n’y a pas faute de gens délicats, favorisant et soutenant les vices, et leur donnant autorité, voire qui pis est, abusantc de l’autorité des saintes et divines écritures, pour soutenir les vices, comme si ce ne fût point mal fait se trouver aux Spectacles publics pour se récréer (car la vigueur de la discipline ecclésiastique est tellement abâtardie et écouléed, et déchoit si fort de mal en pis, qu’il n’est plus jàe question d’excuser les péchés, ainsf de les approuver et avouer.) […] C’est qu’il y a des fidèles, et qui s’attribuent le nom de Chrétiens, lesquels n’ont point de honte de soutenir, et défendre par l’autorité des saintes écritures, les superstitions des Gentils, mêlées avec leurs spectacles et jeux publics, et avouent leur idolatrie. […] Je suis honteux de déclarer ici les lieux et passages, desquels ils usent pour soutenir leur dire. […] Car c’est détourner les paroles et exemples, qui nous sont proposés pour nous exhorter à la vertu Evangélique, à soutenir et défendre les vices : pour ce que ces choses-là ne sont pas écrites, afin de les aller voir ès spectacles, ains pour exciter de plus en plus nos esprits et entendements, d’être plus diligents ès choses profitables, puisque les Ethniquesl le sont tant ès choses qui ne leur apportent aucune utilité.
Voici quel était le Spectacle bizare que je soutiens avoir contribué à sa naissance. […] Enfin, loin de céder aux Italiens la découverte de l’Opéra-Bouffon, nous soutenons au contraire, qu’ils nous en sont redevables. […] Son courage le soutint, & le conduisit enfin au bonheur dont il jouit.