Je conviens que, dans la plupart des projets de réformation, on rencontre les difficultés, et on court les risques que les politiques nous font envisager par leurs subtiles réflexions ; mais je soutiens que le projet de la réformation du Théâtre n’est sujet à aucune des contradictions fâcheuses, que l’entreprise de la réformation des mœurs a souffertes en tant d’occasions. […] D’ailleurs, il est difficile de supposer que ces Comédiens fussent en état de substituer, à ce qu’ils retrancheraient du Théâtre pour le réformer, tout ce qui serait nécessaire pour le soutenir après sa réformation.
Le Théâtre doit soutenir cette noble idée. […] Est-il possible de soutenir une grande action avec des ressorts foibles & communs ?