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329. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Les hommes en voyant une femme humiliée par la critique, doivent souffrir pour elle, & protéger, contre le poëte, leur Reine, leur Divinité. […] La Loi chrétienne ne leur interdit que le ministere Sacerdotal, qu’elles ne voudroient, ni ne pourroient remplir ; encore les en approchet il, par l’ordre des Diaconesses, & par l’état réligieux, & il en souffre comme à Fonterraut, à Jouarre, qui gouvernent des hommes ; il leur laisse le gouvernement des Etats, la guerre, le commerce, les sciences, où quelques-unes se sont signalées, & dont leur foiblesse, leur goût, leur frivolité, leurs infirmités, leurs occupations les éloignent : elles auroient tort de s’en plaindre, elles seules s’en excluent, & avec raison.

330. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Il est difficile d’égaler un si parfait modele : eût-on même le bonheur d’eu approcher, l’Archevêque de Cambrai a pris le devant, il est en possession de l’estime publique qui sans examen ne lui souffre point de rivaux. […] Il est de l’intérêt public qu’on ne souffre pas de comédie dans les villes où il y a des Tribunaux supérieurs, Le théatre dérange plusieurs Magistrats.

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