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310. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132

qui serait assez impie pour souffrir sans horreur toute l’impiété de ce langage ?

311. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

Mais je veux qu’il sorte tous les ans deux fois plus de grands Acteurs & d’Actrices supérieures, que je n’en cite ici ; doit-on pour cela souffrir les Jeux du Rempart ? […] 5.° Les intérêts des Pauvres souffriraient de la suppression de ces mêmes Jeux. […] Je pourrais peut-être observer qu’on ne doit pas souffrir tant de gens oisifs dans le Peuple, & qu’on n’en rencontre un aussi grand nombre, que parce que les ressources de l’oisiveté sont trop multipliées. […] Ne souffrez pas qu’il y ait parmi vous un seul homme oisif ; rendez à la terre les bras qu’elle vous redemande… Si vous ne remédiez promptement à ces excès dont vous frémissez, c’est en vain que vous vanterez la sévérité de vos Loix, & votre Police admirable ; le mal ne fera qu’empirer de jour en jour : en effet, en tolérant la mauvaise éducation que l’on donne à la jeunesse dans les Tripots du Boulevard, en souffrant que ses mœurs se corrompent sous nos yeux, & en punissant les crimes qu’elle commet dans un âge plus avancé, crimes que nous aurions dû prévoir & prévenir par la suppression de tous les objets dangereux ; dites-moi si ce n’est pas élever, au milieu de nous, des scélérats, pour avoir le plaisir de les condamner, un jour, au supplice ? […] Pourquoi souffrir qu’on parle aux hommes, je ne dis pas seulement un jargon plat, futil & trivial, (ce qui serait déjà un très-grand mal, puisque la corruption du Goût influe toujours sur celles des mœursFeuille Hebdomadaire de 1770, par M. de Querlon.

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