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87. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

.° dans leurs liaisons passagères avec la société, leur décoration, leur habitation, leurs honneurs, leurs amitiés, etc. […] (C. de Scenicis) condamne à une grosse amende celui qui prend chez soi ou amène ailleurs une Comédienne, comme l’action la plus contraire à l’honnêteté publique, par l’infamie d’une société si déshonorante. […] Les gens de bien les plus indulgents pour le théâtre fuient du moins et détestent la société des Comédiens, et ne souffrent pas que leurs enfants et leurs domestiques les fréquentent. […] Ne donnassent-elles que des pièces pieuses, cette nation vendue à l’iniquité, serait infiniment pernicieuse ; la plupart des pièces sont licencieuses : la société, la seule vue de ces femmes est un souffle empesté qui détruit toute idée de vertu.

88. (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381

IL est plus d’une manière dans la société d’instruire les hommes, de corriger les abus, de détourner du vice. […] « Quoi de plus odieux à la société, dit un Auteur moderne, que de voir tous les jours des citoyens consacrer leurs plus beaux jours à des filles de théâtre nées dans le libertinage ?

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