Ils sont nécessaires à la société ; on peut légitimement leur donner pour les entretenir.
Cet homme alloit à la comédie & ne s’en cachoit pas ; sa dissipation, son libertinage, ses sociétés devoient l’y entraîner : mais il ne se donne pas pour amateur. […] Le vice a inondé le royaume a mesure que le théatre l’a infecté ; ces tristes vérités ont bien augmenté depuis Catherine de Médicis ; l’horde des histrions ne faisoit que passer, elle est aujourd’hui à demeure ; cette reine n’avoit qu’une horde, il y en a trois à Paris, l’opéra, les françois, les italiens, quelqu’une dans chaque grande ville, sans compter les détachemens de pandoures qui voltigent & les théatres de société qui fourmillent.