J’ai pris occasion au sermon de monsieur Saint Augustin de dire en passant au simple chrétien quelque chose des abus qui se font ès jeux, afin qu’étant averti d’en fuir aucuns, comme une espèce d’idolâtrie qui dépend et qui vient des anciennes observations et coutumes des Gentils, il soit aussi modéré ès autres qui en bien, ou mal usant, peuvent être licites ou illicites, et surtout y fuir les occasions de mal qui en viennent comme d’avarice, d’immodérée et folle dépense, de gourmandise et ivrognerie, de paillardise, de tromperie, de larcin, de risées, noises, débat, querelles, jurements et blasphèmes du nom de Dieu, de batteries, de meurtres et plusieurs autres méchancetés et pauvretés.
Comment sur ce simple exposé, pourrait-on hésiter à la rejeter ?