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202. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

) On ne connaît pas exactement les étoffes dont parle la loi ; la mode s’en perdit dans les siècles de barbarie qui suivirent la chute de l’empire. Les Wisigoths, les Vandales, etc., n’ont jamais aimé le théâtre, goût bien différent des folies des derniers siècles, qu’on traiterait mal à propos de gothique. […] Il ne le pouvait pas même, puisque l’Eglise s’étant constamment déclarée dans tous les siècles contre l’assistance aux spectacles et à plus forte raison contre le métier de Comédien, qu’elle a toujours anathématisé et privé des sacrements, un Prince Chrétien ne pouvait se déclarer authentiquement contre sa doctrine, en traitant d’innocent ce qu’elle proscrit comme criminel.

203. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

Au bout d’un certain nombre de siècles, il naît un nouvel ordre de choses, dit un ancien lui-même de la plus grande autorité. […] Les excès multipliés de plusieurs membres du clergé, dévots par profession, les grands scandales de prélats, de princes même de l’église, ont fait peu de mal à la religion, constatés et transmis, pendant des siècles, par des voies ordinaires ; au lieu que la peinture dramatique de la perfidie d’un misérable clerc l’a ébranlée jusques dans ses fondements !

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