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211. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Qu’on n’attribue donc pas au Théâtre, le pouvoir de changer des sentimens ni des mœurs, qu’il ne peut que suivre & embellir. […] Voila donc à quoi servent ces grands sentimens, & toutes ces brillantes maximes, qu’on vante avec tant d’emphase ; à les reléguer à jamais sur la Scène ; & à nous montrer la vertu comme un jeu de Théâtre, bon pour amuser le Public. […] Pour moi, je tiens davantage à mes premiers sentimens : tant de graves personages qui ont regardé le Comédisme comme flétrissant, parce que les Spectacles sont le plus souvent dangereux pour les mœurs, ne les ont pas jugés à la légère ; l’expérience les guidait ; la connaissance des consciences les avait éclairés.

212. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Qui ne connoît la lettre qu’écrivit Henri IV, sur le champ de bataille, au moment qu’il alloit combattre, à Gabrielle d’Etrées sa maîtresse, que ses amours ont rendu célebre : si je meurs, ma derniere pensée sera à Dieu, l’avant derniere à vous  ; c’est trop peu respecter la mémoire d’Henri IV, de lui prêter des sentimens si peu chrétiens, & si peu raisonnables, & de les rapporter quand ils seroient vrais.

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