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150. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

Les amateurs françois sont des femmes que l’amour a métamorphosé : qu’on examine la parure, le langage, la voix, les gestes, les allures, les sentimens, la mollesse de ces êtres efféminés par le libertinage ; ce sont des actrices qui jouent quelques rôles d’hommes. […] On se monte sur le même ton, on prend les mêmes sentimens, & cette prétendue modestie qui craint le qu’en-dira-t-on, dégénere en une vraie impudence. […] Il y a aucune étincelle de bon goût (dit Voltaire), aucune connoissance des regles : ce ne sont que des absurdités barbares, des irrégularités grossieres, des obscénités révoltantes, où étincellent des morceaux pleins de force, de sentimens nobles, de situations touchantes, des scènes supérieures, des écarts brillants, dont les anglois sont enthousiasmés, qui font, selon eux-mêmes, oublier les défauts de bienséance, de vraisemblance, d’irrégularités, & en dédommagent parfaitement.

151. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Il y en a bien davantage sur des objets plus importans que la grammaire, sur le plan, la conduite, les sentimens, la vrai-semblance, &c. […] Les Auteurs semblent des républicains forcenés : je présume que leurs sentimens sont plus monarchiques.

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