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237. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

C’est ainsi qu’un homme à qui la corruption de son cœur tient lieu de génie, enfantera sans peine des Scènes lubriques ; et que la facilité du métier invite apparemment tant de personnes à s’en mêler. […] Et il ne sert à rien de nous dire qu’Aristophane était un Poète Comique, et qu’il fallait bien par conséquent qu’il inventât des Scènes réjouissantes. […] Athènes on a banni du Théâtre, et à Rome on a hué ceux qui introduisaient sur la Scène des parasites, faiseurs de singeries, des fous indécemment vêtus, des Courtisanes libres dans leurs paroles. […] Le Couronnement est un autre Poème de lui, dont le Prologue est conçu en ces termes : « Il n’y a point ici de ces équivoques dont on sème quelquefois la Scène pour donner un divertissement grossier : le langage y est semblable à l’onde pure d’une claire fontaine. […] « Dans cette disgrâce j’ai de congratuler à la pureté de notre Scène, de voir qu’une histoire qui fait le plus bel ornement du second Livre des Vierges de saint Ambroise, se trouve trop licencieuse pour y être supportée.

238. (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42

Les six prologues suivent le récit lucianesque de L’Asne ruant : il donne le titre au volume et, au dire de l’auteur, met en scène des étudiants en droit de Bourges sous des identités illustres.

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