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87. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Je sais que cela a été démontré aussi par d’autres beaucoup mieux que je ne saurais le faire : quoi qu’il en soit, voici comment je le conçois moi. […] Les premières, malgré des ridicules qui doivent accompagner les pauvres humains sous cette forme ou sous une autre, jusqu’à leur dernière postérité, se distinguaient par une grande délicatesse, par l’exacte observance des règles du respect et de la décence, et surtout par une morale très-sévère, que les hommes savaient unir à la galanterie. […] On sait que la comédie des Précieuses ridicules, représentée plusieurs années avant celle des Femmes savantes, avait déjà flétri, et annulé de même, l’autre réunion de femmes vertueuses et les plus polies, les plus aimables que la France possédait alors. […] Si vous observez plusieurs personnes conversant ensemble, dans une situation ordinaire, vous les voyez rire par habitude, sans savoir pourquoi ; vous les entendez critiquer les choses, goguenarder les gens. […] Vous savez combien leurs succès ont été satisfaisants.

88. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

Je ne sais où il a pris ce fait, ce nombre précis, ces circonstances qui n’ont aucune vrai-semblance. […] Je ne sais dans quel siecle on a commencé de dire pour louer un Evêque, il a de bonnes mœurs, &c. […] Sait-il ce qu’il dit ? […] A quoi pense l’Auteur, de rapporter, d’approuver, de faire valoir des excès qu’on ne sauroit trop ensevelir dans l’oubli ? […] Je ne sais si le Chancelier de l’Hôpital, homme grave & sévère, a tenu ce langage ; mais je sais que l’illustre Daguesseau, un de ses successeurs, vraiment digne de cette grande place, pensoit bien différemment.

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