… Non, je ne saurais le croire. […] Je ne saurais croire que les peintures de l’amour & la présence des femmes, fassent tout l’inconvénient de nos Spectacles. […] Elle n’afflige point la femme honnête & tendre, qui sait trop que ce sentiment accompagne toujours le véritable amour ; elle n’est un fardeau que pour la coquette. […] … Tu sais mes conjectures : ce soir je verrai : je veux lui ménager un tête-à-tête… Adieu : Monsieur Des Tianges, qui paraît, t’embrasse un million de fois : & moi, chère Ursule, je ne saurais te peindre la vivacité de mes sentimens pour toi. […] Je n’en savais rien.
On la cite à tous propos, on la sait par cœur, elle a formé nombre de proverbes, ce qui sans doute fait son éloge, mais non pas celui de l’état auquel tout le monde se croit en droit d’en faire l’application. […] Il est vrai que ni la distinction ni la confusion ne sauraient empêcher les mauvais effets que produit dans les cœurs la corruption des spectacles ; mais du moins on sauve par ces ténèbres l’éclat et le scandale. […] Un homme de robe ne saurait guère danser au bal ou paraître au théâtre, sans consentir à son propre avilissement. […] Je sais qu’il en est un grand nombre aussi respectables par leur vertu que par leur charge, qui sont l’honneur de la robe et les oracles du palais, à qui les portraits que nous traçons sont tout à fait étrangers. […] « Omnem necesse est adhibere diligentiam ne Histriones et Mimi urbes et civium domos inficiant, alioquin non minus peccabunt. » Il n’y a qu’un Jurisconsulte que je sache, qui favorise le théâtre.