Mais comme notre nation a toujours aimé le mot pour rire, on ne tarda pas à trouver que les mystères étaient un peu graves ; et les confrères, pour varier le spectacle, s’adjoignirent insensiblement quelques bons fils de famille ou enfants sans souci, comme il y en a dans tous les siècles, qui se chargèrent d’égayer ceux dont les saints tableaux avaient rembruni l’imagination ; de sorte qu’au seizième siècle s’introduisit presque généralement l’usage de représenter les histoires du Vieil et du Nouveau Testament avec la farce au bout, pour recréer les assistants.
C’est pourquoi Ennius appelle les Poètes saints, pour autant qu’il semble que les Poètes nous soient recommandés par quelque don de Dieu. […] Si est-ce que si on avait raclé quelque peu de leurs écrits, ils pourroient à bon droit être appelés les plus saints d’entre tous les Poètes.