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382. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

L’Auteur n’est pas de l’avis des saints Peres, des Synodes Protestans, de tous les gens de bien, de Boileau, de Fagan, de Ricoboni, & du plus grand nombre des Dramatiques, qui ne veulent point qu’on profane l’Ecriture en la mettant sur le théatre. […] On doit à la vertu ce choix judicieux, même dans les traits de la fable & de l’histoire profane, à plus forte raison dans l’histoire sainte, à qui on doit le plus profond respect. […] Quel crime de prendre dans les livres saints le spectacle des plus grandes abominations, dont ils ne disent un mot que pour en inspirer de l’horreur, & en faire craindre le châtiment ! […] Les Guebres, qu’on fait figurer, & qu’on canonise comme des Saints, parce qu’ils suivent la loi naturelle, sont des paisans doux, laborieux, simples, humains. […] Cela ne m’étonna point, tout jusques-là étoit conforme au caractère de la Colonie ; mais je ne fus jamais si surpris que de voir arriver aux entractes deux jeunes petites filles, habillées en Anges, qui se mirent à chanter les Litanies de Sainte Anne.

383. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100

L’on regarde presque ce fameux Philosophe comme un saint.

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