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31. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Pour nous qui ne sommes point initiés dans ces mystères d'élégance, nous convenons que notre antique prud’homie, peut-être en vertugadin, comme celle de nos grands- pères, préfère la raison et la vérité aux rubans et aux aigrettes, la sagesse et la décence aux grands et aux petits airs de Marquis, et mérite aussi peu qu'elle le désire une place dans le cercle des ris et des jeux. […] Je dis du moins que ce n'est là ni le ton de la raison, ni celui de la vertu, ni celui des sciences ; que des modèles si remuants, une école si pétillante, des leçons si superficielles, ne seront jamais celles du bon goût et de la sagesse ; que dans la bonne compagnie, de vingt comédies on ne trouvera pas une page de religion, de bonnes mœurs et de bon sens. […] La modestie de la sagesse l'empoisonnerait ; un intérêt commun fait secouer ce joug et assure la liberté.

32. (1675) Traité de la dévotion «  Méditation. » pp. 66-67

voici il te fera boire au torrent de ses délices, il t’enivrera de ce vin préparé par la sagesse divine qui dit, j’ai mixtionné mon vin, j’ai tué mes bêtes grasses.

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