/ 332
36. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

L’Eminence, à demi endormie, se réveille, rit de cette saillie et lui en sait bon gré, lui envoya le lendemain deux mille livres, et lui donna plusieurs pensions sur des bénéfices, revenu qui certainement ne fut jamais destiné à payer des vers galants. […] Il fut surtout donné une fête superbe aux noces du Duc de Joyeuse, un des mignons d’Henri III, qui coûta plus de douze cen mille écus, ce qui revient à six millions de notre monnaie. […] Qu’en revient-il à l’Etat ? […] Caffaro, Théatin, pour avoir osé écrire en faveur de la comédie, et l’a fait authentiquement rétracter (ce fait reviendra ailleurs fort au long).

37. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75

Tel est par exemple en France le préjugé sur le point d’honneur, qui oblige quiconque a reçu une injure, de risquer sa vie pour en obtenir la réparation, sous peine d’être à jamais deshonoré & méprisé de ses semblables : folie étrange dont il est surprenant qu’on ne soit pas encore revenu ! […] Combien a-t-elle de revenu ?

/ 332