La plûpart des Peres comparent les hérétiques à des Comédiens qui par un air de zèle & de réforme cherchent à en imposer ; & Tertullien, par une autre comparaison qui revient au même, compare les Comédiens aux hérétiques, parce que les uns & les autres ne croient & ne débitent que des fables.
Nous voyons encore aujourd’hui (car la grâce est uniforme) qu’une des choses qui pèse le plus sur la conscience de ceux qui reviennent à Dieu après de longs égarements, et qui leur cause le plus de douleur, est de s’être livrés autrefois à l’amour de ces spectacles dont ils ont remporté des blessures profondes qu’ils ne sentaient pas alors, et d’y avoir consumé tant de temps.