/ 272
217. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Ne craignez point au reste, comme vous paroissez l’appréhender, que le ridicule attaque dans le fond du cœur le respect qu’on doit à la vertu, parce que l’on plaisante quelquefois des gens très-estimables. Jamais la vertu ne devient sur le Théatre l’objet de la plaisanterie, sans un puissant correctif qui lui rend toujours les respects et; les hommages qui lui sont dûs ; et; jamais le fourbe qui la badine n’est peint sous d’autres couleurs que sous celles qui le rendent odieux ; bien que ses mauvais tours excitent le rire, par leur singularité. […] Vantez tant qu’il vous plaira l’espece d’esclavage où les Anciens retenoient leurs femmes par jalousie peut-être, exaltez leur assiduité au travail, leur vigilance et; leur activité dans le détail du ménage, leur exactitude à se lever de table après le service comme les Clercs de Procureurs ; mais laissez-nous la satisfaction de traiter les nôtres avec plus d’amitié, de tendresse, d’égard et; de respect. […] Rendez-lui un témoignage authentique de votre amour et; de vos respects, en lui restituant un Citoyen qui lui fait honneur, et; qui lui en feroit encore plus s’il vouloit.

218. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

. : & le respect que nous devons aux décisions de l’Eglise d’une part, & de l’autre part la considération de tant de Saint Docteurs qui ont parlé avec tant d’horreur de la comédie, nous ébranle étrangement & nous sont trembler pour le salut des comédiens.

/ 272