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488. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

qu’on ne souffrait pas autrefois qu’il entrât aucuns Comédiens dans la ville de Marseille, de peur que le peuple s’accoutumant peu à peu à leur voir représenter leurs pièces, ne se licentiât insensiblement à en faire aussi les actions.

489. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

J’ai vu des écoliers de seconde & de réthorique, après avoir vu représenter quelques pieces, se dire comme cet ancien, & moi aussi je suis peintre, & composer des drames, qui valoient beaucoup, de ceux qu’on donne au public. […] Les personnages Italiens qui reviennent à toutes les comédies, représentent quelque ville ou quelque canton particulier : Brigelle un Ferrarois, Pantalon un Venitien, le Docteur un Bolonois, Scaramouche un Florentin, Polichinel un Plaisantin, Spavienta un Napolitain, Giastgurla un Paysan de la Pouille, Garomina un Romain, Arlequin, le plus fameux de tous, un Balourd de Bergame, comme si en France on faisoit une troupe composée ; Karkadec, Breton ; Gargauville, Normand ; Trotinac, Gascon ; Soriniere, Angevin, &c.

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