On représenta son couronnement à Paris. […] Qu’un homme représente une femme, ou une femme représente un homme, c’est la même bisarretie. […] Pourquoi au sacre des Rois ne pourront-elles pas représenter les Pairs absens, dont elles ont apporté en dot les Pairies ?
Les serments ne leur sont pas moins familiers que ces énormes souhaits : ils partent en toute rencontre de la bouche impie de toutes sortes de personnes ; des gens de condition aussi bien que de la canaille, des braves aussi bien que des lâches : l’amour ou la haine, le bon ou le mauvais succès, le sang froid ou l’emportement ne sont jamais représentés sans quelque jurement qui soit comme l’âme et le coloris du tableau. […] est représentée dans Sophocle comme une punition du Ciel : « Il se l’est attirée par sa présomption et par son impiété : lorsque son père lui recommande d’être brave, mais d’avoir aussi de la religion ; Ajax répond orgueilleusement qu’il n’appartient qu’aux âmes lâches de mendier du secours aux Dieux, et que pour lui il saura vaincre sans cette frivole ressource. […] Cléora est celle qui représente La Famine ; et tout le merveilleux de son rôle aboutit à nous dire que l’enfant tétait sa mère, mais en vain : « Il tirait, il tirait toujours, et rien ne venait ; enfin il tira si fort que le sang sortit, et que j’aperçus du lait rouge sur ses lèvres ; ce qui me fit évanouir de frayeur.