/ 518
320. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Quoique des Auteurs connus trouvent dans les Poëmes d’Homère, les premières traces des représentations Théâtrales, parce que d’une action en récits, il n’y a qu’un pas à l’action représentée ; quoiqu’il soit certain que Thespis ait fait le premier un art particulier de celle-ci : sans rien diminuer de la gloire qui leur est dûe à cet égard, nous passerons à la seconde époque de la Tragédie, à Eschyle, qui tira cet art sublime, de l’avilissement où Thespis l’avoit laissé. […] Celles-ci laissent le cœur dans une espèce d’inertie ; celles-là, au contraire, lui représentent sa grandeur & nourrissent sa fierté.

321. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398

Le but de la Tragédie étant d’exciter la terreur & la compassion, il faut d’abord que le Poète Tragique nous fasse voir des Personnages également aimables & estimables, & qu’ensuite il nous les représente dans un état malheureux. […] C’est par un motif semblable que l’on a long-temps représenté avec succès, sur un Théâtre voisin du nôtre, le fameux Siége de Leyrie, que les Espagnols firent par les ordres de Philippe II, & qu’ils furent obligés de lever en 1578.

/ 518